L’Inra en pointe sur le biocontrôle
À l’origine d’innovations mondialement répandues comme la confusion sexuelle, l’Inra met en avant de nouvelles conquêtes pour le biocontrôle. L’UMR (Unité mixte de recherche) de Sophia-Antipolis, financée avec l’Université de Nice et le CNRS, constitue l’épicentre des recherches dans ce domaine. Tour d’horizon des principaux travaux en cours.
« Le biocontrôle concentre un quart de nos préoccupations et de nos moyens », affirme Christian Lannou, chef du département santé des plantes et environnement à l’Inra. C’est l’une des quatre priorités nationales de l’unité qu’il dirige, au côté notamment de l’immunité et la gestion des risques sanitaires. Environ 70 chercheurs et ingénieurs sont mobilisés. Coût total : 35 à 40 M€/an. Les travaux de recherche sont multiples. Ils visent d’abord à cibler de nouveaux agents, mécanismes, molécules, intégrer les produits et services de biocontrôle.