L’OIE alerte sur la menace croissante des agents pathogènes pour la sécurité mondiale
« Si quelqu’un mettait la main sur le virus d’une maladie éradiquée, cela pourrait provoquer une catastrophe globale », a déclaré Bernard Vallat, directeur de l’OIE (Organisation mondiale de la santé animale), au cours de la réunion des États parties de la Convention sur les armes biologiques qui se tenait à Genève, le 10 décembre. Prenant l’exemple de la peste bovine, Bernard Vallat a rappelé que le virus est stocké dans des laboratoires. L’OIE plaide pour une sécurisation ou une destruction des stocks « pour éviter le risque d’une nouvelle épidémie, intentionnelle ou non ».