Bernard Manhes (Commerce inter-entreprises)
« Oui à des contrats validés par les interprofessions »
Les sociétés de négoce inter-entreprises ne sont pas opposées à la notion de contrats entre agriculteurs et metteurs en marché envisagée dans le cadre de la loi de modernisation de l’agriculture. A condition qu’il ne s’agisse pas de contrats administrés mais de textes conçus dans le cadre des interprofessions. Président de la CGI (Confédération générale du commerce inter-entreprises), Bernard Manhes estime également qu’il est impératif de renoncer, dans la loi, à des amendes, qu’il juge totalement excessives, en cas de non-signature de contrats.
On vous prête une certaine hostilité à la notion de contrat avec les agriculteurs. Etes-vous contre le principe des contrats tels qu’ils sont prévus dans la loi de modernisation de l’agriculture ?
Nous ne sommes pas contre les contrats. Nous sommes tout à fait d’accord avec le fait qu’ils doivent s’inscrire dans une politique de garantie des revenus des agriculteurs. Mais il faut tenir compte de la diversité des situations et des filières.