Edito
Paris-Bruxelles
Ce sont les hasards du calendrier : alors que Michel Barnier, le ministre de l’Agriculture, se démène pour donner un peu d’allure à un budget agricole français plutôt malingre, la Commission européenne envoie ses premiers ballons d’essais pour la définition de la future politique agricole commune. Les deux phénomènes sont liés. Par exemple, si demain l’Europe est défaillante pour régler les crises agricoles, la France devra, peu ou prou, soutenir elle-même ses agriculteurs. Inversement, si la future Pac intègre de vrais instruments anti-crise, alors, la France pourra faire des économies.