Agriculture de conservation
Passer d’une agronomie minière à une agronomie renouvelable
Passer d’une agronomie minière, qui épuise les sols, à une agronomie renouvelable, inspirée des principes de l’agriculture de conservation, où la fertilité des sols s’entretient en continu, tel est le défi auquel ne pourra pas échapper la planète alimentaire et énergétique. Tel est l’analyse qui ressort des interventions des « troisièmes rencontres internationales de l’agriculture durable », organisées le 28 janvier à Paris par l’Institut de l’agriculture durable (IAD).
La réflexion animée par l’IAD pour passer d’une agronomie minière à une agronomie renouvelable est centrée principalement autour des engrais : les sols, épuisés, nécessitent de plus en plus d’engrais, qui se renchérissent du fait de la demande croissante et de l’épuisement des ressources fossiles. « Nous ne pouvons rester passifs », a déclaré Jean-François Sarreau, président de l’IAD et agriculteur dans le Finistère (il exploite des grandes cultures et un atelier de poules pondeuses).