Edito
Politique
Le nouveau pic du pétrole à 100 dollars le baril vient de nous rappeler à quel point les matières premières sont des ensembles finis. Leurs prix résultent d’une demande qui se porte sur une offre relativement rigide. Les productions agricoles qui, par nature, ne peuvent qu’évoluer lentement dans le temps, entrent bien dans ce cadre. La croissance mondiale constatée depuis quelques années – peut-être la meilleure nouvelle depuis plus d’un siècle – a relancé la consommation et dopé, avec retard, les cours des grandes cultures.