Conférence sur le climat de Copenhague
Pourquoi l’agriculture est concernée
Du 7 au 18 décembre à Copenhague, la communauté internationale tentera de trouver une suite au protocole de Kyoto sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) qui prend fin en 2012. Deux principaux points vont animer les négociations : d’une part le niveau de l’engagement des pays développés à atténuer leurs émissions de GES et d’autre part le montant des aides que ces mêmes pays apporteront aux économies en développement pour qu’elles réalisent aussi des efforts. Si l’agriculture n’est pas spécifiquement visée, un accord ambitieux pourrait néanmoins pousser les pouvoirs publics à exiger des efforts de la part du secteur agricole. En Europe l’agriculture a déjà fortement contribué à la diminution des émissions observées depuis 1990. De nouvelles réductions seront beaucoup plus difficiles à obtenir et demanderont des soutiens communautaires importants.
L’agriculture a-t-elle des raisons d’être concernée par la conclusion d’un accord ambitieux a Copenhague le 18 décembre prochain ? Oui. La conférence internationale sur le climat qui s’ouvrira le 7 décembre ne se penchera pas uniquement sur le cas du dioxyde de carbone (CO2). Les autres gaz à effet de serre (GES) sont également dans le collimateur des négociateurs et notamment le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O), deux puissants GES dégagés en quantité importante par la production agricole.