Principe de réalité
L’ancien directeur de la concurrence, lui qui avait contesté le bien-fondé juridique d’un accord sur le prix du lait, doit être bien surpris par la situation d’aujourd’hui. Voilà un ministre de l’alimentation et de l’agriculture qui déclare, très officiellement, que le dernier accord du 3 juin doit être respecté par toutes les entreprises laitières. Une déclaration qu’on n’aurait jamais imaginée naguère, même au temps où cette pratique interprofessionnelle fonctionnait sans état d’âme de personne.