Biotechnologies végétales
Repenser le principe de précaution pour moins bloquer la recherche
Un économiste, Nicolas Bouzou, propose de repenser le principe de précaution pour en faire « un principe de prudence », moins stérilisant pour la recherche en biotechnologies végétales. Dans un rapport commandé par l'association Initiatives biotechnologies vertes, présenté le 23 juin à la presse, il pointe « un usage irrationnel du principe de précaution qui gèle toute initiative et prive l'Europe d'innovations majeures », pourtant à même, selon lui, de relancer la croissance.
Nicolas Bouzou, fondateur d'Asterès, un cabinet de conseil dans le domaine macro-économique, plaide, dans un rapport intitulé Les biotechnologies végétales : élément incontournable du nouveau cycle croissance, pour un assouplissement du principe de précaution, afin qu'il soit moins stérilisant pour la recherche en biotechnologies végétales.
Moins d'interdictions tout en maîtrisant les risques