Reportage
Sivens sème la confusion avant les cantonales
À une semaine des élections cantonales, l'affaire Sivens est encore fraîche dans la tête des agriculteurs de la plaine et des côteaux du Tarn. Pourtant, à une semaine du 1er tour, ils sont rares à se sentir concernés par les scrutins du 22 et 29 mars prochain pour élire le conseil général.
« On veut faire en sorte que les gens aillent voter parce que les électeurs du Front national, eux, y vont », assure Grégory Dhoye, agriculteur à la Confédération paysanne, membre du parti EELV et candidat aux élections du canton nouveau de Saint-Sul-pice, surnommé les Portes du Tarn. Le 12 mars, la branche tarnaise du syndicat minoritaire tenait son assemblée générale à Montredon-Labessonnié, un village perché sur les coteaux boisés du département. L'atmosphère apaisée et bucolique du déjeuner ne dissimulait pas le malaise.