Edito
Soulagement trompeur
Il ne faut se cacher derrière des pudeurs de langage : pour l’immense majorité des agriculteurs, l’échec des discussions du cycle de Doha provoque un grand soulagement. Pour le gouvernement et le chef de l’État également, il constitue sans doute une libération. Pensons aux problèmes qu’aurait provoqué un entêtement de la France et de quelques autres pays à refuser un accord tel qu’il se présentait. Sans parler des conséquences sur l’image d’une présidence jugée facteur de divisions en Europe.