Diversification
Stévia « made in France » cherche des industriels pour sortir de terre
En cours d'expérimentation dans le Languedoc-Roussilon, la culture de la stévia manque encore de compétitivité. La solution pourrait venir de nouveaux usages, au-delà des produits édulcorants.
FACE à une intense concurrence de la Chine, une filière de production de stévia « made in France » – cette plante dont on tire un édulcorant alternatif à l'aspartame – est prête à sortir de terre dans l'Hérault. Elle n'attend que les commandes des industriels. « Nous, on fait du Fauchon », plaisante à moitié Charly Fabre, responsable du projet à la Chambre d'agriculture de l'Hérault. Car pour avoir de la stévia tricolore, il va falloir mettre le prix, dit-il, sans toutefois le chiffrer.