Alimentation
Suffisamment de suspicions pour remplacer le bisphénol A, selon l’Anses
L’Agence de sécurité sanitaire (Anses) estime que les doutes concernant la toxicité du Bisphénol A (BPA), un perturbateur endocrinien présent dans certains plastiques notamment alimentaires, sont suffisants pour le remplacer au plus vite par d’autres composés. A ce jour, la toxicité du BPA n’est néanmoins pas avérée chez l’homme, estime l’Anses.
L’Anses (agence de sécurité sanitaire) qui a publié le 27 septembre deux rapports sur le bisphénol A (BPA), estime qu’il y a suffisamment de suspicions pour agir dès aujourd’hui auprès des populations à risques, à titre de prévention. Le BPA présent dans un grand nombre de plastiques, notamment les biberons mais aussi des emballages alimentaires, est suspecté d’être un perturbateur endocrinien chez l’homme.