Témoignage : Philippe Brossard, vice-président de la chambre d’agriculture de la Sarthe et producteur de grandes cultures
«La réduction de 50% de l’utilisation des produits phytosanitaires je crois que c’est possible d’y arriver dans nos exploitations. Mais attention, il est facile de dire on impose 50% encore faut-il que la recherche nous permette d’y arriver. En grandes cultures, la modification des assolements peut nous permettre d’y arriver mais il faut aussi que l’on puisse vendre les nouvelles productions comme le pois.
Si on tombe dans une politique sans filets de protection face aux fluctuations du marché chacun essaiera avant tout d’optimiser son revenu. L’Europe doit nous protéger.