En direct de Bruxelles
Une « évolution », pas une révolution
Dacian Ciolos n’est pas un fanatique. Ni de la régulation du marché, ni du libéralisme. L’ancien – mais encore très jeune – ministre roumain préfère le compromis aux provocations. Il se démarquera sur ce point de celle qui sera son prédécesseur, Mariann Fischer Boel, si le Parlement européen le confirme comme commissaire à l’agriculture et au développement rural et donne sa bénédiction à l’ensemble du nouveau collège européen. L’une de ses principales missions sera alors l’« ajustement », l’« évolution » de la Pac après 2013, mots qu’il préfère à celui de « réforme ».