Industrie agroalimentaire
Unigrains veut s’affirmer comme moteur de structuration de l’agroalimentaire
Quatre ans après sa « privatisation » Unigrains accélère son développement et élargit à de nouvelles fonctions son activité d’investisseur. Le fonds financier des céréaliers est présent dans les grandes opérations de financement comme la reprise d’Evialis par In Vivo, l’acquisition des amidonneries de Tate & Lyle par Tereos ou encore le financement des unités d’éthanol à base de céréales. Il lance une nouvelle structure de soutien à la transmission de capital des PME de l’agroalimentaire et réfléchit à un fonds consacré aux pays de l’Est. En même temps, il participe aux travaux visant à créer des outils pour la restructuration des entreprises laitières d’une part et de négoce de vin d’autre part. Une page se tourne également avec la nomination de Philippe Pinta qui remplace Henri de Benoist à la présidence. Une élection intervenue à l’occasion de l’assemblée générale des actionnaires du 31 mai.
L’agroalimentaire est en pleine mutation, les entreprises se regroupent, les coopératives étendent leurs parts de marché et Unigrains entend bien en être un des acteurs majeurs. Soit en participant au capital des sociétés soit en faisant des prêts à moyen ou long terme. L’ambition du fonds financier des céréaliers apparaît évidente si l’on considère les dernières opérations majeures du secteur.