Edito
Vide
L'économie a horreur du vide. C'est ce que laissent entendre les promoteurs de la ferme des 1 000 vaches. Si les Français ne sont pas en mesure d'approvisionner les industriels qui misent sur les marchés de très grande consommation, d'autres le feront. Les Polonais ou Européens du nord ne mettront pas longtemps à nous prendre ces marchés. Tout comme les Allemands nous ont pris les marchés de la volaille de grande série. En économie, agricole ou non, baisser un tant soit peu la garde sur la compétitivité c'est ouvrir la porte à la concurrence venue d'autres pays, parfois lointains.