Industries alimentaires et distribution
Accord a minima entre distributeurs et industriels alimentaires
« Les négociations ont été rudes, mais c’est comme d’habitude ». Tel est le constat quasi unanime que dressent diverses personnes ayant participé aux négociations entre distributeurs et leurs fournisseurs qui se sont achevées, le 29 février, respectant en cela la date butoir du 1er mars, imposée par la loi de modernisation de l'économie (LME) promulguée en août 2008. S’il y a unanimité sur le caractère « viril » de ces discussions, tout le monde ne se montre pas également satisfait, même si le mot d’ordre général est d’afficher un certain contentement.
Les chiffres définitifs des hausses accordées ne sont pas encore connus, prévient-on d’emblée à la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD). On fait remarquer que les accords ont pu être signés à temps, ce qui n’est pas tout-à-fait exact, des négociations étant encore en cours entre certaines entreprises et leurs acheteurs. Et de rappeler également que ces accords interprofessionnels ne concernent que 30 à 50% des produits mis en rayon, les produits frais, comme les légumes ou la viande, ainsi que les marques de distributeurs en étant exclus.