Edito
Bonnes fêtes
Tout le monde en convient, le nouveau scandale de la viande de cheval est une sordide affaire de margoulins, mais pose toutefois un certain nombre de questions sur l'efficacité des contrôles sanitaires. Interrogé le jour de la découverte de ce trafic, Guillaume Garot, ministre délégué à l'Agroalimentaire, s'est félicité de ce que le gouvernement ait mis depuis le début de l'année « la filière viande et poissons sous haute surveillance ». Etrange qu'il faille alors douze mois pour mettre à jour ces pratiques crapuleuses.