UE/Prix alimentaires
Bruxelles fait état de certains progrès mais également de limites dans le contrôle des prix
« Depuis le lancement en 2009 du premier instrument de surveillance des prix alimentaires, des progrès significatifs ont été réalisés dans le développement de cet outil de contrôle des prix ». C’est en tout cas ce que proclame la plate-forme d’experts de haut niveau pour un meilleur fonctionnement de la chaîne alimentaire (1) dans un rapport à mi-parcours qui fait le bilan des progrès réalisés depuis 2009 sur l’exhaustivité ainsi que l’accessibilité des données statistiques disponibles sur les prix alimentaires. Si les membres de la plate-forme font notamment état d’un plus grand nombre de chaînes d’approvisionnement alimentaire pour lesquelles les indices des prix sont disponibles actuellement, de progrès dans la diffusion au public des résultats de l’instrument de surveillance des prix ainsi que de l’amélioration de la coopération avec les bureaux nationaux de statistiques, ils notent également toute une série de limites à leurs capacités d’agir du fait de leur mandat mais également du fait de la situation économique actuelle de l’Union européenne.
En réponse aux préoccupations croissantes ces dernières années sur les déséquilibres dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire en Europe, notamment la volatilité des prix (les prix des matières premières agricoles qui baissent alors que les prix sur les étagères des magasins restent étrangement stables), une « plateforme d’experts de haut niveau pour un meilleur fonctionnement de la chaîne d’approvisionnement alimentaire » a été mise en place en 2009 par la Commission européenne.
Cette Plate-forme (qui a repris le flambeau du « Groupe de