Santé/UE
Bruxelles à la chasse aux anti-inflammatoires dans la viande de cheval
L'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) et l'Agence européenne des médicaments (Ema) ont été invitées par la Commission européenne à réaliser une évaluation conjointe des risques pour la santé humaine associés à la présence de résidus d’anti-inflammatoire phénylbutazone dans la viande de cheval. Une invitation qui fait suite au scandale des produits à base de viande bovine – dans lesquels de la viande de cheval a été frauduleusement incorporée – et à la découverte de phénylbutazone (connue aussi sous le nom de « bute») dans un petit nombre de carcasses de cheval destinées à la chaîne d’approvisionnement alimentaire. Les avis de ces deux organismes européens doivent parvenir d'ici le 15 avril 2013 à la Commission afin de lui permettre de prendre d'éventuelles mesures de gestion des risques.
L’Efsa et l’Ema formuleront dans une déclaration commune un avis sur « tout risque potentiel pour les consommateurs lié à la présence de résidus de phénylbutazone dans la viande de cheval ». Les experts des deux agences se pencheront tant sur le risque posé par la consommation de viande de cheval en soi, que sur le risque associé à d’autres produits auxquels a été ajoutée illégalement de la viande de cheval. Les scientifiques devraient indiquer, le cas échéant, si des mesures de contrôle additionnelles seraient nécessaires pour minimiser tout risque identifié.