Chaîne alimentaire
Bruxelles veut améliorer la position de négociation des producteurs
Les déséquilibres de pouvoir de négociation entre les acteurs de la chaîne d’approvisionnement alimentaire préoccupent la Commission européenne, qui, comme on le sait, s’est engagée à faciliter la restructuration du secteur agricole en encourageant notamment la création volontaire d’organisations de producteurs agricoles. Une étude monumentale (1), Soutien aux coopératives agricoles qu’elle a commandée à une équipe de chercheurs et d’experts vient – à point nommé – confirmer le fait que « les coopératives agricoles jouent un rôle essentiel en vue d’aider les agriculteurs à bénéficier d’une meilleure part de la valeur ajoutée au sein de la chaîne d’approvisionnement alimentaire et à renforcer leur positionnement sur le marché ». Le Copa-Cogeca, qui applaudit des deux mains aux précieuses conclusions de cette étude, demande aux responsables européens d’inclure celles-ci dans les dispositions de la future Politique agricole commune, en cours de négociation actuellement entre les trois institutions européennes.
« Comme les chaînes d’approvisionnement agroalimentaire sont généralement caractérisées par des déséquilibres dans le pouvoir de négociation entre les agriculteurs et leurs partenaires de l’amont et de l’aval, les coopératives jouent un rôle clé dans le renforcement du pouvoir de négociation et donc dans la maximisation de la part de la valeur ajoutée pour leurs membres et cela dans tous les États membres de l’UE».