Viande/Fraude
Bruxelles veut des sanctions plus lourdes sur les fraudes alimentaires
La Commission européenne a publié, le 16 avril, les résultats des tests sur l’ADN de cheval et la phénylbutazone, lancés le mois dernier, à la suite du scandale lié à la viande chevaline. Les tests organisés à l’échelle de toute l’Union européenne ont montré que la sécurité alimentaire n’est pas menacée mais, à l’avenir, des sanctions plus lourdes frapperont la fraude aux étiquettes.
Les premiers résultats de l’enquête menée par la Commission pour établir la présence d’ADN de cheval et celle de phénylbutazone1 ont révélé que moins de 5 % des produits analysés contenaient de l’ADN de cheval et que 0,5 % environ des carcasses de cheval analysées contenaient des résidus de phénylbutazone. Le commissaire européen chargé de la santé et de la protection des consommateurs Tonio Borg a estimé que « les résultats publiés confirment que nous sommes en présence d’un problème de fraude alimentaire et pas de sécurité alimentaire.