Achats/Taux de change
Ces entreprises qui souffrent de la faiblesse de l'euro
Avec la faiblesse de l'euro, certains secteurs de l'agroalimentaire ont vu le coût de leurs achats en dollars exploser. Gérer le double risque du prix des matières premières et des devises n'est pas simple pour une PME.
Malgré un sursaut en avril, l'euro est repassé sous la barre des 1,1 dollar le 25 mai. En un an, il a perdu environ 20 % de sa valeur. L'euro faible, présenté comme une bonne nouvelle pour l'économie française, ne fait toutefois pas que des heureux, notamment dans l'industrie alimentaire. Certes, il permet d'exporter plus facilement ; les ventes de Rafale en témoignent. Mais seules deux entreprises agroalimentaires sur dix sont exportatrices et leurs ventes sont réalisées en Europe pour 68,2 % (source Ania).