Décalée
Le grand retour de l’agriculture et de l’enjeu alimentaire avait été décrété un peu hâtivement en 2008 lors du déclenchement de la première crise financière parce qu’elle se conjuguait avec la flambée des matières premières. Depuis, malgré les effets de tribune que la France s’autorise depuis qu’elle préside le G20 et bien qu’elle y ait imposé aussi un volet agricole, les préoccupations sont ailleurs. Obnubilés par le poids de leur dette, les grands argentiers des pays de la zone euro, qui se réunissent à Paris ce week-end, ne semblent pas prêts à s’engager sur ce chapitre.