Dépit
Quand les temps sont durs, on rogne de tous côtés et l’on veille à ne pas investir en pure perte. Pour l’industrie alimentaire, qui s’était fait une place, il n’y a pas si longtemps, au sein du patronat et qui oeuvrait pour avoir mieux qu’un strapontin dans les sphères ministérielles, l’heure a sonné de faire ses comptes. Et sans doute déçue de payer si cher pour si peu de reconnaissance, la majorité des administrateurs de l’Ania a préféré sortir du Medef… jusqu’à nouvel ordre.