Volaille/Lobbying
Doux se met au chantage
Doux n’a pas hésité la semaine dernière à envoyer une lettre ouverte aux pouvoirs publics pour faire passer ses hausses de tarifs. Et s’essaie au chantage en menaçant de réduire l’activité en France.
Confronté au renchérissement des céréales qui entrent dans la composition de l’alimentation animale, le groupe Doux a recours à la menace pour faire accepter des hausses de tarifs à certains distributeurs. « La situation est intenable pour la filière si nous ne parvenons pas à un accord avec tous les distributeurs français. Il est maintenant urgent que chacun, tout au long de la chaîne, adopte une attitude responsable », a déclaré Guy Odri, directeur général de Doux, le 14 octobre.