Sécurité alimentaire/Contrôles
EuroCommerce ne veut pas supporter le « fardeau financier » des contrôles alimentaires
« Nous pensons que les problèmes causés par les faiblesses actuelles dans le système des contrôles alimentaires officiels peuvent être résolus par le renforcement de l'approche basée sur les risques et l'amélioration de l'efficacité des systèmes de contrôle et non pas par le transfert de la charge financière au secteur privé ». C'est en tout cas l'essentiel des commentaires du secteur du commerce européen suite aux propositions de Bruxelles du 6 mai 2013 visant à renforcer les contrôles à mener le long de la chaîne d'approvisionnement alimentaire et à durcir les sanctions financières applicables en cas de fraude semblable à la crise de la viande de cheval. Ces nouvelles règles devraient entrer en vigueur dans le courant de 2016, après leur approbation par le Parlement européen et le Conseil des ministres de l'UE.
EuroCommerce, lobby du commerce de gros et de détail de l'UE, considère que la sécurité alimentaire est une « responsabilité partagée entre les autorités publiques et les opérateurs privés » et rappelle que de « nombreux détaillants et grossistes du secteur alimentaire ont déjà pro-activement investi dans des systèmes de contrôle performants ». Il juge donc que « toute charge financière supplémentaire pour les exploitants du secteur est inacceptable et inutile ».