Tribune Libre
Industrie/commerce : Il faut interdire les marges arrière (coopération commerciale)
A la tête de la société Soléou, Dominique Amirault, qui préside aussi la Fédération provençale des industries alimentaires (FRIAA) et est à ce titre administrateur de l’Ania, milite ici avec nombre d’autres chefs d’entreprises pour un autre type de réforme que celle qui est prévue avec la loi LME. Il fait partie de ces dirigeants qui adhèrent à la FEEF et viennent d’y créer un club baptisé AVENIR (Agir pour la valorisation des entreprises indépendantes et responsables)
. A leurs yeux plutôt que de maintenir une législation complexe, il suffirait d’interdire les marges arrière et la coopération commerciale pour que chacun, fabricant et commerçant, puisse revenir aux fondamentaux de son métier et construire un partenariat gagnant/gagnant au profit du consommateur.
Au moment où s’ouvre l’examen du projet LME, il faut clarifier le débat. Le vrai problème est que les relations entre fournisseurs et distributeurs ont été inutilement complexifiées et « polluées », ces dernières années, à cause des « marges arrière » ! En fait, la notion de « marges arrière » (ou de coopération commerciale) est une pure création juridique franco-française (comme on se plaît à en faire en France !) qui parasite les PVC (Prix de vente consommateur).