Interview
Jean-Michel Soufflet détaille sa stratégie
Le groupe Soufflet poursuit lentement mais sûrement sa mutation. Après avoir développé la malterie en Europe de l’Est et ex-CEI, le groupe familial veut étendre son implantation à l’échelle mondiale. Autre diversification, métier celle-là, la prise de participation de 10 % dans Neuhauser en 2011 (à l’occasion de la reprise de BCS par ce dernier), dont Jean-Michel Soufflet ne cache pas qu’il s’agit de la carte que le groupe a décidé de jouer dans la boulangerie industrielle. S’agissant des situations plus difficiles, le choix a été fait de céder la maïserie. Il faudra aussi retrouver des marges bénéficiaires pour la meunerie, métier historique du groupe. Enfin, le groupe est ouvert à des partenariats sur l’activité riz et légumes secs.
Vous avez racheté une malterie au Brésil en 2012. Votre implantation était auparavant essentiellement européenne. Voulez-vous développer une implantation mondiale ? Vous avez investi des moyens considérables sur la malterie ces dix dernières années. Irez-vous au même rythme pour le développement international ?