La contractualisation obligatoire fait débat
La « contractualisation » est le maître-mot depuis le déclenchement de la crise laitière et toute la question est maintenant de savoir quel contenu réel lui donner. La LMA (loi de modernisation agricole) devrait prochainement lui fournir un cadre qui soit à l’usage de l’ensemble des filières mettant en présence des producteurs agricoles et des industriels qui transforment leurs produits.
Dans le secteur betterave-sucre, par exemple, longtemps régi par une organisation interprofessionnelle très réglementée, la réforme de l’OCM pose de nouveaux problèmes, du moins en ce qui concerne la production hors quota. A ce sujet, les planteurs français, réunis à l’assemblée générale de la CGB le 8 décembre, ont déploré que « les prix et les volumes du hors quota leur sont imposés par les industriels ». Et demandé que la LMA rende obligatoire la contractualisation en terme de prix et de volume avant les semis.