UE/Sucre
La Cour des Comptes de l’UE juge la réforme sans aménité
D’après un rapport spécial de la Cour des comptes européenne, les réformes de 2006 de la politique de l’UE dans le secteur sucrier n’ont été que partiellement fructueuses. La réforme du secteur du sucre a même coûté plus que ce qu’elle coûtait avant la réforme. L’audit de la Cour consistait à évaluer dans quelle mesure les objectifs de la réforme du marché du sucre ont été atteints, en examinant notamment si la réforme du marché a garanti la compétitivité future de l’industrie sucrière de l’UE et si elle a contribué à stabiliser les marchés et à garantir la sécurité de l’approvisionnement en sucre.
Selon les observations de la Cour des comptes, globalement, près de 6 millions de tonnes de quotas ont été abandonnés, dont 5,2 millions de tonnes de sucre blanc. Alors que la part libérée du quota de production disponible pour le sucre était sensiblement plus élevée dans les régions dont la productivité était considérée comme étant faible/moyenne, 2,4 millions de tonnes ont été abandonnés par les producteurs dont les usines étaient situées dans des régions jugées les plus concurrentielles par la Commission.