Meunerie
La filière farine française demande des régulations
Paradoxe français : au moment où la consommation alimentaire faiblit en volume et surtout se déplace vers les prix bas, c’est le débouché de la boulangerie artisanale, qui malgré des hausses de prix consommateur, soutient le mieux les ventes de la meunerie française. Le président de l’ANMF, Joseph Nicot, explique ainsi le maintien de nombreux petits moulins régionaux, voire locaux. Néanmoins, la subite volatilité du prix du blé les a fragilisés, provoquant d’importantes restructurations au niveau des plus grands et une trentaine de fermetures depuis 18 mois. Au point que la profession demande des mesures pour limiter la spéculation financière sur les matières premières.
Au sortir d’une année chahutée par la flambée puis la rechute des cours du blé, la meunerie française présente quelques signes de résistance liés en particulier au rebond inattendu de la panification artisanale.