Volaille
La filière volaille reprendrait-elle son souffle ?
Dans une filière volaille malmenée, que ce soit dans les filières destinées au marché intérieur ou dans la filière export, les lignes bougent. En reprenant l'activité volailles de Sofiprotéol, LDC mène à bien une opération structurante. Doux, autre acteur majeur du secteur, quoique sa production soit destinée majoritairement à l'export, affirme avoir sorti la tête hors de l'eau. Au-delà des interrogations particulières sur ces deux dossiers (quel avenir pour le site de Blancafort ? Poids des éléments conjoncturels dans le redressement de Doux ?), d'autres questions se font jour plus généralement, sur les autres mouvements notamment qui peuvent se dessiner dans le secteur, mais aussi sur la possibilité pour Gastronome (Terrena), le numéro deux du marché en chiffre d'affaires, de fédérer un pôle coopératif dans la volaille en France.
Opération structurante pour le secteur, la reprise des activités volailles de Sofiprotéol par LDC (plus de 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires sur le dernier exercice, dont 61,7 % en volaille France) doit permettre de redresser lesdites activités. Avec un chiffre d'affaires de 330 millions d'euros et un résultat opérationnel courant consolidé estimé à 3 millions d'euros pour 2014, elles sont loin des standards de rentabilité de LDC (4 % de marge opérationnelle courante pour l'ensemble du groupe sur le dernier exercice).