FICT
La flambée des coûts nécessite de renégocier avec la distribution, selon Robert Volut
L’industrie de la charcuterie et des produits traiteur, qui a encore souffert de la pression sur les prix exercée par la grande distribution l’an dernier, tire la sonnette d’alarme sur l’impossibilité pour elle de répercuter ses hausses de coûts de production qui flambent depuis janvier. En lançant la marque collective « savoir-faire charcutier français » avec les artisans, la FICT engage un effort commun de communication en faveur des produits fabriqués dans l’Hexagone, à un moment où la balance commerciale du secteur reste gravement déficitaire.
Face à l’envolée des matières premières et de l’énergie qui devrait perdurer du fait de la sécheresse, la Fédération française des industriels charcutiers, traiteurs, transformateurs de viandes (FICT) exige des hausses de prix de la part de la grande distribution alors que les entreprises du secteur sont, selon elle, « dans une situation très délicate ».
« Si cela traînait trop longtemps, et c’est plutôt une question de semaines car de nombreux collègues sont en perte d’exploitation, cela mettrait en péril nos entreprises », a déclaré le 26 mai à la