Le défi du marché alimentaire chinois pour les PME
La mutualisation, un atout pour réussir à exporter en Chine
« La Chine représente un potentiel immense pour les industries agroalimentaires françaises, mais cela implique de définir une réelle stratégie et de faire preuve de prudence, persévérance et vigilance ». Tel est en résumé le message qu’a voulu faire passer Hélène Hovasse, directeur du pôle Agrotech d’Ubifrance à Shangai, lors de la journée export consacrée par l’Ania à la Chine et l’Asie du Sud Est. Un développement vers la Chine, dont la France est le premier fournisseur parmi les pays européens, est souvent lié à une union des forces pour profiter pleinement des opportunités qui s’offrent, notamment pour les PME qui n’ont pas la force de frappe des grandes multinationales.
La Chine demeure encore un partenaire marginal de la France avec des achats de 1,3 milliard d’euros sur un total d’exportations françaises de 56,7 milliards d’euros. Le pays est tout aussi marginal pour nos approvisionneurs agroalimentaires avec 900 millions d’importations sur un total de 49,6 milliard. Les ventes françaises vers la Chine ont également la particularité d’être particulièrement orientées sur les vins (505 millions d’euros) et les spiritueux (463 millions) sur un total exporté de 10,3 milliards en 2011.