Filières animales
La nutrition animale plaide pour le sauvetage de l’élevage français
Après un pic à plus de 23 000 t en 2001, les volumes d’aliments composés pour animaux produits en France sont tombés tout juste au-dessus de 21 000 t l’an passé, traduisant l’érosion de l’élevage en France. Si le phénomène est connu, il a pris un relief particulier au cours de l’année écoulée avec la débâcle de Doux et la mise en redressement judiciaire de Gad notamment. Lors de son assemblée générale, qui s’est tenue à Paris le 31 mai, le Snia (Syndicat national de l’industrie de la nutrition animale) a voulu créer le débat en mettant notamment face à face Patrick Vanden Avenne, président de la Fefac (fédération européenne de l’industrie de la nutrition animale) et le ministère de l’Agriculture, représenté par Jean-Guillaume Bretenoux, conseiller technique en charge des filières animales et des IAA au cabinet de Stéphane Le Foll.
Ce sont bien sûr les difficultés et l’avenir de l’élevage qui ont intéressé les industriels (privés) de la nutrition animale lors de l’assemblée générale du Snia, qui s’est tenue à Paris, le 31 mai. Parmi les interventions prévues, celle de Patrick Vanden Avenne, président de la Fefac, a particulièrement marqué les esprits, tant la vision de l’élevage qu’il défend contraste avec la position du gouvernement (et des orateurs qui lui ont succédé).
« La tendance vers une intensification de la production animale continuera dans les décennies à venir.