Filière lait
La relation éleveurs/laiteries est chamboulée
Si les perspectives de consommation des produits laitiers sont excellentes sur nombre de marchés, tout n’est pas rose pour autant dans le secteur. D’une part, la progression de la consommation n’est pas la même en Europe que dans les pays émergents. D’autre part, les cours du beurre et de la poudre pèsent sur celui du lait, alors que les échanges mondiaux ne pèsent même pas 10 % des volumes. Enfin, l’approche de la fin des quotas européens, en 2015, force entreprises et éleveurs à anticiper pour préparer une éventuelle augmentation des volumes. Sans parler de la contractualisation qui est en train d’être mise en place. Pour débattre sur ces sujets, la Chambre d’agriculture de Normandie a réuni, le 1er juillet, Lactalis, Bongrain et les Maîtres Laitiers du Cotentin pour répondre aux questions des agriculteurs. Compte-rendu.
Les coopératives n’ont pas le choix. Elles devront accepter de collecter davantage de lait si leurs sociétaires décident d’en produire plus. Pour les entreprises privées, il est plus facile de dire que l’on ne souhaite pas voir la production de lait exploser mais il faudra tout de même un accord avec les producteurs.. Car l’enjeu est le même dans chacun des cas : ce lait supplémentaire, il faudra le valoriser.
Fin des quotas : grande prudence des industriels