Volaille/Crise
La reprise de Doux ne pourra pas éviter des plans sociaux massifs
Pas moins d’une douzaine de candidats (1) ont fait une offre de reprise pour le groupe Doux, en redressement judiciaire depuis le 1° juin dernier. Les propositions ont suscité une immense déception, tant du côté des pouvoirs publics que des syndicats qui s’attendent désormais au pire, en termes de pertes d’emploi. Le propriétaire Charles Doux a créé la surprise en annonçant, à son tour, vouloir présenter une offre, mais celle-ci n’ira pas sans des sacrifices très lourds pour l’emploi. Certains sites sont d’ores et déjà assurés de fermer.
Avant présentation des premières offres au Comité central d’entreprise du vendredi 6 juillet, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait défini deux critères pour la reprise : une offre globale qui éviterait « un dépeçage du groupe » et le maintien « d’un maximum de sites et d’emplois ». Pas moins d’une douzaine d’offres ont été faites, dont une par un consortium emmené par Sofiprotéol et réunissant sa filiale Glon Sanders, aux côtés des coopératives Terrena ou Triskalia et des entreprises LDC, Duc et Tilly-Sabco.