UE/Gouvernance
L’Autorité alimentaire invitée à renforcer ses procédures pour éviter les cas de « pantouflage »
L’Autorité européenne de sécurité alimentaire (AESA) devrait reconnaître qu’elle a omis d’observer les règles pertinentes de procédure et devrait procéder à une évaluation suffisamment approfondie du risque de conflit d’intérêts découlant du passage d’un ancien membre de son personnel pour une entreprise de biotechnologie. C’est ce que le médiateur européen (1), Nikiforos Diamandouros, a indiqué aux dirigeants de l’AESA suite à une plainte d’une ONG allemande, qui affirme que l’AESA n’a pas traité le cas d’un conflit d’intérêts résultant du passage d’une cheffe d’unité de l’AESA vers une société de biotechnologie basée en Suisse. L’AESA a jusqu’au 31 mars 2012 pour apporter une réponse détaillée.
En mars 2010, une ONG allemande s’adresse au médiateur européen, Nikiforos Diamandouros, en affirmant que l’Autorité européenne de sécurité alimentaire n’a pas suffisamment pris en compte un conflit d’intérêts éventuel concernant le passage, en 2008, d’une chef de l’unité des organismes génétiquement modifiés (OGM) vers une société de biotechnologie basée en Suisse (Syngenta pour ne pas la nommer).