Commerce international
Le CNA définit les enjeux non économiques à faire valoir à l’OMC
Dans le cadre des accords de l’OMC, la sécurité alimentaire, la protection des droits humains et de l’environnement devraient devenir des facteurs légitimes non commerciaux à prendre en compte dans les règles du commerce international, selon une nouvelle prise de position du Conseil national de l’alimentation.
Le Conseil national de l’alimentation, l’instance consultative française que préside Philippe Guérin s’est saisie officiellement de la question des rapports entre les facteurs sociétaux et les règles du libre-échange dans le domaine agroalimentaire et vient de rendre un nouvel avis à ce sujet. A l’heure où les problèmes de sécurité alimentaire dans le monde deviennent d’une acuité particulière et où se pose la question de l’agriculture de demain au plan international, le CNA s’est demandé comment concevoir l’évolution de la régulation du commerce international des denrées alimentaires.