Commerce extérieur
Le Moyen-Orient, terres d’opportunités pour les agro-industries françaises
Les quinze pays du Proche et Moyen Orient (1) avec 1 550 millions d’achats réalisés en France en 2011, dans le secteur agroalimentaire – produits bruts ou transformés – ont représenté à peine 2,8% des exportations que la France réalise avec l’Union européenne et le reste du monde (56 196 millions), mais ces achats ont connu une croissance de 13,0% en un an.
« Ces pays représentent un potentiel de croissance énorme, le second derrière les pays dits BRICS et devant les pays d’Asie », a estimé François Sporrer, directeur de zone Proche et Moyen Orient pour Ubifrance, lors des Rencontres agro-alimentaires Moyen Orient, organisées le 7 juin à Paris, par l’agence française pour le développement international des entreprises. Ce sont toutefois des pays compliqués, connaissant des situations politiques mouvementés, voire un état de guerre déclaré, mais cette zone très disparate offre de réelles perspectives de développement pour les exportateurs français, tant dans le commerce agricole que celui des produits alimentaires transformés ou des équipements destinés à l’ensemble des filières agroalimentaires.
Deux pays sont particulièrement prometteurs pour les exportateurs français, l’Arabie Saoudite et les Emirats, où les Français bénéficient d’une bonne image et « se verraient plutôt reprocher de ne pas être présents », constate François Sporrer. D’autres pays offrent également des opportunités, comme le Liban ou le Qatar, et il serait dommage d’arriver après la bataille car ces pays ont des attentes fortes et peuvent également être des points d’entrée vers d’autres pays plus à l’est, ont fait remarquer les différents intervenants à ce colloque.