Industrie/Commerce
Le projet LME doit être amendé, selon les industriels
Le projet de loi de modernisation de l’économie (LME), présenté le 28 avril en conseil des ministres, entend mettre fin définitivement aux « marges arrière » nées avec la loi Galland en 1996. Mais en instaurant « la libéralisation des négociations tarifaires entre fournisseurs et distributeurs, sans justification de contreparties commerciales », il provoque un tollé à la fois du monde agricole, des grands industriels, des PME et du commerce de gros du secteur agroalimentaire. Les agriculteurs de la FNSEA et six fédérations de fournisseurs ont adressé une pétition au président de la République pour demander que les prestations commerciales des distributeurs soient clairement écrites et vérifiables. A l’appui de leur revendication, une manifestation est envisagée devant l’Assemblée lors de l’examen du texte fin mai.
Le projet de loi de modernisation de l’économie (LME) a été adopté en conseil des ministres le 28 avril et sera débattu à l’Assemblée nationale à compter du 27 mai et au Sénat à la mi-juin, le vote définitif devant intervenir début juillet.