Volaille/Crise
Le tribunal de commerce reporte sa décision sur l’avenir de Doux
Le tribunal de commerce de Quimper a repoussé ce mardi 19 février au vendredi 21 sa décision quant à une prolongation de trois mois de la période d’observation accordée au groupe Doux pour procéder au rétablissement de la société. Celle-ci est en procédure de redressement judiciaire depuis le 1er juin 2012. Lors d’un entretien téléphonique avec la presse, le 14 février dernier, et devant les élus du comité central d’entreprise, le 18 février, Charles Doux s’était montré confiant dans les perspectives d’avenir du groupe. Les juges consulaires souhaitent s’accorder un temps de réflexion supplémentaire. Les syndicats espèrent la prolongation de cette période mais sont inquiets pour une partie des emplois dans le groupe.
«Le groupe Doux va bien, il est en ordre de marche et sera en mesure de rembourser tous ses créanciers et d’assurer un avenir pérenne à ses 2 844 salariés». C’est le message qu’ont voulu faire passer Charles Doux, p.-d.g. du groupe volailler ainsi qu’Arnaud Marion, le directeur en charge du redressement, lors d’une conférence de presse téléphonique, le 14 février. Interrogé sur la diminution de moitié, à compter du 1er janvier, des subventions européennes octroyées à la France pour l'exportation de poulet, Arnaud Marion s'est voulu rassurant.