L’entreprise peut se couvrir, même sans marchés à terme
Les entreprises de la filière agroalimentaire ont soudain découvert il y a à peine deux ans la grande volatilité et la forte hausse des prix des matières premières agricoles, ceci après une longue période de forte stabilité du prix des céréales notamment due aux mécanismes européens de soutien des cours. Aujourd’hui, alors que les niveaux de volatilité des changes, des indices boursiers ou des taux d’intérêt se situent aux alentours de 15%, celui des matières premières céréalières se rapproche quant à lui des 40%, comme celui du pétrole ou du CO
! Et cette volatilité s’accompagne d’une forte augmentation des prix, multipliés par trois entre 1998 et 2008.
Dans ce contexte, quels moyens les entreprises pourraient utiliser pour faire face au choc céréalier et aux graves difficultés que certaines d’entre elles rencontrent quand elles n’arrivent pas à répercuter sur les distributeurs la hausse de leur prix de revient ? La question rejoint des préoccupations familières chez les professionnels de l’assurance, comme le démontre le groupe de courtage Aon.