L’envahisseur allemand ?
Pointée du doigt ou admirée, l’Allemagne est souvent revenue dans les débats. Ne serait-ce que parce que les distorsions de concurrence dans la filière porcine (coût de la main d’œuvre, TVA forfaitaire ou réglementation environnementale), laissent un goût très amer aux industriels présents comme le français Cooperl ou le belge Westvlees. Jos Claeys, président de Westvlees (leader belge de l’abattage/découpe de porc), tout comme Cooperl, subit de plein fouet la concurrence de la main d’œuvre à bas prix allemande. De 40 %, la part de l’activité réalisée en Allemagne est passée à 5 %.