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Les compléments alimentaires soutenus par la justice européenne
La France doit prouver qu’il existe des « risques réels » pour interdire certains compléments alimentaires a tranché, le 5 février, la Cour européenne de justice (CEJ) saisie par Bruxelles. La CEJ dénonce l’absence de procédure simplifiée pour autoriser les aliments enrichis en vitamines, minéraux et autres substances dans l’Hexagone.
Le jugement de la Cour de justice européenne (CJE) « ne pouvait pas mieux tomber» , jubile un professionnel français du secteur des aliments diététiques. La condamnation par la CJE, le 5 février, du système d’enregistrement préalable des aliments enrichis en vigueur en France, apporte de l’eau au moulin des fabricants : ils dénoncent depuis longtemps l’interminable et incertain système d’autorisation imposé à leurs produits dans l’Hexagone.