Chaîne d’approvisionnement/UE
Les entraves à la concurrence seraient davantage le fait de la production et de la transformation
Le « Réseau européen de la concurrence » (1) vient de rendre son dernier rapport sur les activités de contrôle et de surveillance de la Commission européenne et des autorités nationales de la concurrence dans le domaine alimentaire. Entre 2004 et 2011, les autorités de la concurrence ont enquêté sur plus de 180 affaires d’ententes, pris près de 1 300 décisions en matière de concentrations et entrepris près de 100 actions de surveillance. La plupart de ces affaires portaient sur la transformation et la fabrication et, dans une moindre mesure, sur le commerce de détail des denrées alimentaires. Il analyse les marchés examinés, les surveillances mises en place, notamment sur le marché alimentaire, les contrôles opérés sur les concentrations, la formation des coûts et marges. Il a pu ainsi mettre à jour certains déséquilibres dans les pouvoirs de négociation, ce qui les conduit à conseiller de renforcer le secteur coopératif.
Ce rapport apporte une contribution importante aux travaux en cours au sein du Forum de haut niveau sur une chaîne d’approvisionnement alimentaire plus performante en vue de faire face aux pratiques commerciales déloyales dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire », confie Christian Verschueren, directeur général d’EuroCommerce, le porte-parole du commerce de détail, de gros et international auprès de l’UE. « Nous sommes en train de l’analyser mais sommes heureux de constater que, à première vue, il adopte une perspective holistique sur la chaîne d’approvi