Aviculture/Prospective
Les industriels de l’aviculture estiment avoir les moyens de redevenir compétitifs
La filière avicole française est en mesure de rebondir et de maintenir son rang dans le concert international, en dépit d’une conjoncture très difficile et d’une actualité qui n’incite guère à l’optimisme. Tel est le message d’espoir qu’a voulu faire passer, Gilles Huttepain, président de la Fédération des industries avicoles, lors de son assemblée générale, le 21 juin dernier. Sans masquer les faiblesses de la filière, les différents intervenants lors de cette assemblée, ont souhaité dépasser les simples diagnostics et passer à l’action. « Il ne faut pas en rester au stade des power points, mais réellement aller de l’avant » a jugé Véronique Borzeix, représentant la direction générale des politiques agricoles au ministère. Chiche, lui a répondu le président de la FIA, « car nous avons vocation à être un leader européen».
La FIA veut défendre ses 30.000 emplois, ses 6 milliards de chiffre d’affaires, affirme le président de la FIA. Nous sommes prêts à nous remettre en cause, mais tous, œuvrons pour arriver à développer la volaille française ». Les défis sont nombreux, car la France souffre d’un certain nombre de handicaps, rappelait en introduction, Pascale Magdeleine, de l’Itavi. « Notre pays compte le plus grand nombre d’exploitations avicoles et pâtit de la petite taille qui en découle.