Nutrition/Etudes
Les industriels peuvent mieux faire en termes de qualité nutritionnelle
À l'occasion de son deuxième colloque intitulé « Qualité nutritionnelle de l’offre alimentaire et reformulation des produits : bilans et évolutions », la section nutritionnelle (Oqali) de l'Observatoire de l’alimentation a dévoilé, le 4 décembre dernier dans les locaux du ministère de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, les résultats de cinq nouvelles études portant sur la qualité nutritionnelle et l’étiquetage des aliments en France. Selon l’étude d’impact potentiel des chartes d’engagements volontaires de progrès nutritionnel réalisés dans le cadre du Programme national Nutrition santé (PNNS) fin juin 2012, avec 30 industriels ou distributeurs de l’alimentaire (1) , de nombreux progrès sont encore à faire malgré les avancées constatées. Guillaume Garot, ministre délégué à l’Agroalimentaire, réunira le 17 janvier prochain au ministère, avec le ministère de la Santé, les industriels afin d'établir la liste des ingrédients sur lesquels travailler. Il n’a toutefois pas précisé s'il envisageait un cadre contraignant comme le réclament les associations de consommateurs ou poursuivre une démarche basée sur le volontariat.
L’étude s’est penchée sur les apports avant et après application des reformulations proposées dans le cadre des chartes pour 8 nutriments (sodium, sucres, lipides, vitamine D, acides gras saturés, acides gras trans, fibres et calcium). Des variations d’apports moyens journaliers totaux statistiquement significatives sont observées pour les 8 nutriments étudiés. Les variations d’apports énergétiques moyens journaliers sont de -0,4% pour les hommes et de -0,6% pour les femmes.